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  • Projet EMI Parcours de culture numérique Etape 4 les publics

    Lors de la présentation de ce projet, certains de mes interlocuteurs m’ont conseillés de le cibler sur des élèves plus âgés Or il me semble que c’est juste à l’âge des imprudences et du peu de recul critique que nous devons intervenir. Même si le développement du lobe frontal chez les adolescents n’est pas complet et donc les prive de recul et d’un rapport critique (Chacun vivant dans l’instantanéité et l’ubiquité) il me semble qu’une formation concrète basée sur les pratiques réelles de nos élevés peut prendre du sens en ce contexte.

    J’ai ainsi choisi d’étudier mon public sous trois angles d’attaque. Si vous souhaitez accéder aux documents sources, voici un flipboard les contenant. (Les liens sont également insérés dans le texte) 

    View my Flipboard Magazine.

     

    J’ai d’abord pris en considération le fait que j’ai devant moi les enfants de la Génération Z. Selon la présentation du cabinet Sparks & Honey, La Génération Z (née depuis 1995 jusqu’à nos jours) possède des codes nouveaux qui ne s’inscrivent plus dans les générations présentes y compris la génération Millenium (Années 2000) qui ont été les premiers digital Immigrants. Dans cette présentation, les différences sont mis en relief :

    Les principales caractéristiques qui m’intéressent dans ce travail pour mieux comprendre mon public sont les suivantes :

    Nous avons affaire à des jeunes hyper connectés, baignant dans le savoir et l’éducation par les nouveaux médias, qui utilisent les médias sociaux comme outils de recherche, mais qui dans le même temps ne veulent pas être pistés sur le web ou dans la vie et qui n’ont pas conscience des conséquences de certaines de leurs actions (tant au niveau du numérique que de l’intelligence sociale) Il me semble donc que c’est bien le terrain idéal pour inscrire un projet d’éducation encore une fois, non pas par les médias, mais autour des médias pour inscrire nos actions numériques dans un espace et un temps réel avec des répercussions dans notre vie quotidienne.

    Je me suis également intéressée à l’enquête IPSOS 2015 intitulée La conquète de l’engagement, qui propose de dresser le portrait de jeunes de moins de 20 ans au niveau de leurs habitudes de consommation, leurs loisirs et leurs équipement et fréquentation des médias. Il s’agit bien évidememnt d’une étude marketing commandée par Bayard, Disney et le groupe Disney Hachette pour soutenir des stratégies marketing au niveau des jeunes et de la publicité. Cela n’en est pas moins intéressant pour donner des pistes de ciblage de nos propres élèves.

     

    Ainsi, nous avons affaire donc à une génération hyper connectée qui possèdent de nombreux écrans (Télé, ordinateurs, tablettes et smartphones personnels) On constate d’ailleurs qu’avant 12 ans, les enfants ont tendance à être protégés et à garder un certain regard naïf sur le monde, ils veulent jouer aux jeux vidéos, faire du sport, discuter avec leurs amis directement…

    Le troisième groupe cible correspondant aux ados de 13-17 ans qui ont répondus sans accompagnement aux questionnaires (Avec moins de prescriptions de la part des parents peut-être)  opère un changement au niveau de l’utilisation des médias sociaux notamment.

    Dans l’élaboration de mon projet, j’ai eu plusieurs fois la remarque que la prise de conscience critique et la gestion de son identité numérique était peut-être des objectifs trop ambitieux pour des élèves de 5emes et de 4emes. Or, il me semble justement que c’est peut-être nous qui ne sommes pas assez ambitieux pour nos élevés. Je préfère peut-être les mettre en garde contre certaines limites qui ne sont pas encore ancrés dans leurs habitudes digitales, que de faire des interventions en classe de 2nde, quand livrés à eux-mêmes dans la jungle numérique, ils ont déjà depuis 3 ans des pratiques de réception et de communication dont ils ne mesurent aucunement les conséquences (voir Partie 1 Le contexte de ce projet)

    En creusant encore et réfléchissant, je me suis demandé quel impact cognitif pouvait avoir ce type de projet sur des adolescents.

    Dans une vidéo TED de Sara Jay e Blacmore, sur Les rouages mystérieux du cerveau adolescent, commenté sur le blog  Psychologies cognitives et neurosciences,je me suis rendu compte qu’un adolescent ne pouvait pas intégrer les mêmes codes qu’un adulte. Le développement non achevé de son lobe préfrontal ( siège de la planification)et l’hypersensibilité de son cortex limbique (impliqué dans les émotions et instincts) implique que l’adolescent vit dans un état d’instantanéité et de conflit émotionnels ou il est absolument inapte à prendre conscience des conséquences de ses actes ( Il se bat en classe car son camarade lui a « emprunte » son stylo, il postera des photos inadéquates sur les réseaux sociaux ou des commentaires blessants sans se rendre compte des implications ) On peut le voir dans le nombre de cas de cyber harcèlement entre adolescents., comme le montre ces articles de presse.

    Cette ère du « maintenant » est définie par Michel Serres qui parle de ces Petites Poucettes qui vivent « maintenant » c’est-à-dire avec le monde entier dans leurs mains, ce qui correspond à selon lui à un véritable changement de civilisation. Les 4 millions d’adolescents petits poucets et petites poucettes de la génération Z ont littéralement le monde dans leurs mains.

     

    Dois-je renoncer à leur donner des pistes d’interrogations, des mises en garde, des outils de réflexion sur leurs ‘pouvoirs’ sous prétexte que leur lobe frontal n’est pas capable d’assimiler les facteurs de risque ? Il me semble au contraire que c’est leur témoigner un véritable respect en tant qu’individu que de leur faire confiance par rapport à leur utilisation du numérique et leur donner les clefs (ou plutôt les plugs, les connections) pour évoluer avec respect et intégrité dans la cyber sphère.

    J’ai vraiment cherché à prendre en compte mon public et je pense vraiment que l’Education aux Medias s’intègre dans une démarche de société beaucoup plus importante et qu’il convient de passer du « soupcon numérique » à la fondation d’un nouveau temps de confiance, car nous serons que les jeunes ont été formés et qu’ils seront capables de gérer leur nouveaux « superpouvoirs » 

     

     

     

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  • MOOC MA pedagogie à la sauce web 2.0

    Les outils que j'ai découvert et que j'apprécie vraiment:

    Pour faire des illustrations de cours

    1/Pour faire des frises chronologiques:

    Myhistro.fr Un super site très attractif avec des geolocalisations

    Plus simple, mais très efficace pour planifier ou illustrer des documents frisechrono.fr

    2/Pour faire des graphiques

    Creately

    Pour faire des tableaux de curation:

    Padlet

    Themeefy

    Bagtheweb

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  • Tranche de vie numérique

    Ou quand le concept de Digital Immigrant te frappe de plein fouet...

    Hier, pour oublier les MOOC, CDI, EPI et autres dispositifs qui hantent les soirées des documentalistes, je rencontre des gens, américains suite à un meet up Foodies pour découvrir des restaurants. Les américains en general ont une capacite extraordinaire à raconter leurs vies dans les détails et donc me voici en train d'écouter les experienecs respectives de chacun par rapport aux rencontres en ligne par le biais des apps telq ue Tinder... Et la, revassant aux enjeux du numérique dans l'éducation et pensant rentrer pour faire une super frise avec myhistro.com (Il n'y a pas de petits bonheurs dans la vie..) je me retrouve à suivre cette conversation où une personne explique qu'elle préfère rencontrer des gens en ligne car de cette facon, cest plus sûr, plutot que de discuter avec un parfait inconnu dans un bar parce que cela peut être dangereux et puis on est obligé de poser des milliers de questions alors que sur les réseaux socieux, tu n'as qu'à consulter son profil pour savoir tout ce que tu veux et donc c'est plus safe...

    Et la, je prends juste un coup de vieux... Où sont les dangers de rencontrer de parfaits inconnus dissimulés derrière leurs identité numèrique bidon? Ou sont les psycho-technophiles qui hantenet le web et sont prêts é vous kidnapper, voire à vous trucider sans état d'âme? 

    Je recommande donc un verre ce soir là, je me dis "Ma petite dame, le monde a bien changé!!" et je rentre chez moi pour continuer mon projet d'EMI sur la gestion de son identité numérique et les nouveaux enjeux du web... Et je m'endors en remplissant les contraintes des publics, et je me sens bien...parce des fois, ce que je fais, c'est juste un peu important!

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  • Culture numérique et Education au numerique

    J'ai été très intéressée par le classement Top 30 des chaines FrancaisesYoutube qui corrobore une discussion que j’ai régulièrement avec mes collègues et qui est également au cœur de l’Education aux Médias. On me dit souvent que les “élèves ne savent pas chercher” en fin de primaire ou au collège, ce qui ne me parait ni incroyable, ni scandaleux dans la mesure ou à chaque fois, j’argumente “A quel moment leur a-t-on appris à chercher?” Il me semble en effet évident qu’on se laisse distancer par la génération des Digital natives qui certes sont hyper technologiques et hyper connectés, mais qui n’ont pas de recul critique, ni d’horizon d’apprentissages par rapport aux nouveaux supports. Ce n’est pas parce que nos élèves passent des heures devant un écran qu’ils ont acquis des habiletés de recherches et les codes de communication de ces nouveaux medias. médias. Michel Serres nous invite dans son ouvrage Petite Poucette à ne pas confondre habiletés palmaires et « neurones du numérique »  Le site http://www.asso-icare.fr/ proposait une enquête réalisée dans un collège autour du rapport aux écrans dans les années 2010 puis du rapport aux jeux vidéo.

    Sites internet

     Il me parait évident que ce classement des chaines You tube est à mettre en perspective avec  les attentes du public des digital natives et de leur culture numérique. Internet est considéré comme une activité de loisir, qui facilitent seulement un accès à la demande à certaines vidéos (Norman, Cyprien, le rire jaune), mais qui relève de la consommation passive de l’écran. Internet apparait comme un dispositif de visionnage sans questionnement préalable ou d’interaction Une autre enquête du Forum d’Avignon parle de culture numérique mais semble la réduire à un accès exclusif à des données musicales ou vidéos.

    L’autre dimension à prendre en compte c’est que la définition de culture par le biais d’Internet ou des réseaux sociaux est directement liée à l’empowerment (la prise de pouvoir) de chacun. Chaque personne derrière son écran est lui-même un media en puissance, avec une responsabilité par rapport aux messages et aux contenus qu’il publie. Norman est très fort à cet égard, car pur produit You tube, incarnation de la célébrité virtuelle, il opère régulièrement un retour critique sur la formule qui a fait son succès comme le montre la vidéo Internet de l’époque.

    Je m’interroge régulièrement sur mon rôle par rapport à cette culture numérique, car il serait être question de se contenter d’un simple apprentissage de découverte des outils. Il me semble cependant que cette culture du numérique peut être un moment riche de coopération, les enfants sont très fiers de me faire découvrir leurs vidéos préférées You tube, ce qui se révèle parfois des moments douloureux pour moi, mais qui peut cependant amener d’autres discussions. La mise en place d’enquête sur les usages du numériques dans une classe ou des classements de leurs sites/ chaines/ réseaux sociaux préférés me semblent de bons indicateurs de la direction à donner à mes formations afin de permettre de comprendre la fabrique de ces nouveaux produits et de faire découvrir d’autres medias afin de diversifier leur vision du monde. Que font ces chaines Youtube, si ce n’est nous donner un instantané de la société comme le faisait les Guignols avant eux et demain feront les pureplayers comme Le Gorafi ? La véritable question est de s’interroger sur les ref lexions que nous voulons engager à partir de ses pratiques. Mon rôle d’enseignant passeur culturel, comme l’envisageait Jean-Michel Zakhartchouk  prend une dimension de « passeur numérique » à mi-chemin entre l’immédiat et le futur proche, mais qui permet d’envisager une véritable formation aux medias et à l’information dans une vision globale depuis la culture jeune numerique jusqu’à une véritable éducation au numérique.

     

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  • EOL dans les medias

    Voici une petite animation autour des medias sociaux qui m a permis de discuter avec mes élèves en classe. Si vous passez sur les logos, un article relatif au media concerne apparaît 

    bonne lecture

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  • Newsgame: How Much Time Have You Wasted on Facebook?

    Je vous présente aujourd'hui un newsgame paru sur le site du Time magazine How Much Time Have You Wasted on Facebook?

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    Principe: Vous lancez l'application, vous vous connectez avec votre compte facebook. L'interface reépertorie combien de temps vous avez passé sur facebook par rapport au moment de création du réseau Facebook

    Situation d'intervention: Cette petite application ouvre de grandes possibilités pour faire prendre conscience de l'aspect chronophage et addictif de certains apllications numériques. Je pense que j'utiliserais cet outil parmi d'autres comme un questionnaire sur les pratiques numériques et j'engagerais la discussion à partir des résultats des élèves. Pourquoi j'utilise vraiment Facebook? Quel est l'interêt? Comment cela pourrait devenir plus constructif? 

    Public cible: destiné à des grands adolescents (3eme- lycée)

    Techniques sonores et visuelles: L'interface est très simple, mais effective. La rapidité du processus peut permettre à chaque élève de faire ce jeu.

    Valeurs véhiculées: Sensibilisation et définition de la société numérique et de ses valeurs. Cet outil me parait une bonne porte d'entrée pour construire un débat autour de la citoyenneté numérique Quel est le but du temps passé sur des outils numérqiue, notamment les réseaux sociaux?

    Limites: il se pose la question de la connection à ce jeu. Les élèves ne sont pas autorisés à accéder à leur compte Facebook personnel au sein de l'école. Une possibilité serait d'appliquer le BYOD (Bring your own device) et de permettre exceptionnellement l'utilisation des téléphones personnels pour faire ce newsgame.

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  • Newsgame Le pariteur

    Je viens de tester en direct ave le porfesseur d'économie le jeu Le pariteur réalisé par Webodata en partenariat avec France TV.

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    Le principe: Vous rentrez votre sexe, age, catégorie socio-professionnel et département. L'application vous indique l'écart de salaire sur un même poste entre un homme et une femme.

    La situation d'utilisation: Ce jeu a trouvé un écho certain chez le professeur d'économie. Nous aviosn en effet travaillé sur un projet sur l'égalité hommes/ femmes à partir des detminismes biologiques et sociaux. Ce newsgame apparait comme une ressource interessante pour lancer ou alimenter ce projet.

    Public cible: Elèves de lycée en économie. Je pense pour ma part l'utiliser égalament avec des élèves de CM1 et CM2 avec lesquels nous avons travaillé sur l'égalité filles/ garcons  à partir de lectures de romans et d'albums Livres et égaux

    Techniques sonores et visuelles: l'interface de ce jeu est très simple, amis convivial. Cela permet de l'utiliser à différents niveaux. Des lycéens pourront l'utiliser en autonomie en comparant les catégories sociaux-professionnelles. Des élèves plus jeunes pourront également comprendre l'infographie qui conclue la démarche (je pense cependant manipuler le logiciel à leur demande pour les aider à situer les différents métiers)

    Valeurs véhiculées: Ce logiciel, par son graphisme simple et son utilistion rapide permet de mettre en avant les différences toujours présentes dans le monde du tavail. Cette application trouve tout à fait sa place dans une éducation citoyenne et la lutte contre les discriminations.

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  • Le web 2.0 en direct

    Une super infographie pour se rendre compte du flux de données activé sur le web

     


    Click the animation to open the full version (via PennyStocks.la).

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