L’environnement d’Apprentissage en EMI

A l’heure des théories de la pédagogie positive et du connexionnisme, il semble plus qu’important de prendre en compte le contexte des apprentissages, de faire prendre conscience aux élèves que les conditions de leurs performances passent d’abord par l’environnement dans lequel ils construisent leurs connaissances et compétences.

Un des axes de travail pour cette année scolaire tourne autour de la culture personnelle et humaniste. Deux niveaux

  • L’espace d’apprentissage défini par le groupe classe
  • Le profil d’apprentissage qui [rend en compte nos aptitudes et notre manière d’apprendre. Si j’ai été une bonne « élève », c’est [parce que je me connaissais et j’avais intégré les codes scolaires de l’apprentissage.

Le travail autour des environnements personnels d’apprentissage dans le cadre du MOOC Medias m’a permis de me replonger dans mes propres réflexions sur le « comment j’apprends ? » J’ai ainsi été intéressée par les EPA d’autres personnes qui intègrent des rubriques comme « Je me forme » puis «  je forme », ce que je n’avais pas pris en compte jusque-là.

Je me suis ensuite interrogée sur la transposition de cet EPA pour mes élèves en prenant le cadre de la formation dispensée aux 6èmes Epa eleve

Il me semble que pour chaque élève ait la possibilité de devenir ce super élève, capable d’opérer lui-même un retour vers ses points forts et ses qualités à développer, un cadre structurant de base est nécessaire.

Les rituels de travail instaure en compétences info-documentaires sont très importants pour l’acquisition d’habiletés techniques (ouvrir ses mails, lire les consignes, valider ou envoyer son travail…) ainsi que des réflexes documentaires (élaboration d’un document de collecte avec sources, documents de restitution retravaillé selon les critères d’évaluation...)

Des questions restent en suspens : j’essaie de mettre en avant le fait que ce sont les élèves qui se forment, qu’ils sont actifs dans le processus d’apprentissage. Concrètement, les connaissances que je dispense sont souvent procédurières puis l’exercice consiste en une reproduction pour acquérir ses compétences reflexes. Mais il me semble que faire acquérir ses bases en « classe » en diffusant les supports pour leur utilisation dans les différentes matières est un premier pas vers l’émancipation de l’élève. La lecture des articles de Anne Cordier autour de l’enseignement de l’incertitude Et si on enseignait l’incertitude pour construire une culture de l’information ? me fait cependant m’interroger : je suis capable de faire une recherche ou un document de communication efficace car j’ai intégré des procédures, des codes pour, par exemple évaluer mes sources. Que ces codes sont évolutifs et demande un travail de réappropriation personnelle par l’élève me parait tout à fait logique, néanmoins je réfléchis sur l’importance d’une base commune d’un environnement de travail dédié et identifié ou l’élève peut ensuite s’épanouir et rechercher le meilleur de lui-même…D’où l’importance de la mise en  place d’un environnement d’apprentissage structuré.

Voilà pour ma réflexion du jour… La suite au prochain épisode.

 

reflexion EMI

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